Une question que tout le monde s'est posée ici, où sont les vraies marques ?
Est-ce une contrefaçon ?
Revenons tout d'abord aux termes exactes de la contrefaçon :
La contrefaçon est le fait de reproduire ou d'imiter quelque chose sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique. La notion de contrefaçon a souvent une connotation péjorative, sous-entendant une chose de mauvaise qualité.
Mauvaise qualité : Pas toujours.
Il existe dans la Médina de Marrakech, des endroits où les marques sont imitées et sont des très bonnes qualités. Oui, évidemment, il faut connaître. Mais cela existe, ici.
Il faut savoir aussi, qu'il existe aussi des échoppes qui ont des prototypes de futures modèles qui sont testés avant d'être vendus sur le marché international. Oui, c'est vrai mais, il faut connaître.
A savoir qu'il existe au Maroc beaucoup d'entreprises qui font fabriquer leurs marques ici, donc on peut avoir la chance de tomber sur un futur modèle qui va être beaucoup plus tard lancé sur la scène internationale. Mais c'est au petit bonheur la chance !
A savoir que vous pouvez trouver des modèles de répliques identiques parce que fait par l'artisan lui même et vendu ensuite sans MARQUE dans le souk.
Passons en revue quelques raisons qui favorisent la contrefaçon.
- La main-d'œuvre dans plusieurs pays est notablement moins chère que dans les pays industrialisés.
- Les conditions de production dans plusieurs pays sont nettement moins coûteuses que dans les pays occidentaux.
- Le développement technologique a donné naissance à des appareils de reproduction relativement peu coûteux. Il suffit de penser aux graveurs de CD.
Contrefaçon, copie, plagiat de produits spécifiques de l'artisanat marocain en Espagne (pour la poterie marocaine) au Maroc (divers produits artisanaux spécifiques à l’Orient), en Chine (babouches, tapis, djellabas, caftans…).
De ce fait, il existe aussi une concurrence acharnée sur le prix. On peut trouver des babouches venant de Chine d'une qualité plus que médiocre et qui dénature l'artisanat millénaire du Maroc.
Pâle copie qui se retrouve en Europe avec une image tronquée du travail difficile des petits commerçants.
Maintenant, revenons aux fausses marques. Elles sont partout (médicaments, produits de beauté, produits alimentaires ....). Comment faire le tri ?
Combien de fois, je me suis posée la question ? même au supermarché me dire, est-ce une vraie marque ou une imitation ou encore une production locale. Ici, nous pouvons trouver des marques comme NIVEA, GARNIER, L'OREAL et j'en passe ....
Elles se fabriquent sur le Maroc légalement puisqu'elles ont reçu l'autorisation officielle de produire locale. Sauf que les composants sont vraiment pas les mêmes.
Mon expérience : Le bain de crème pour cheveux DOVE : une vraie catastrophe rien à voir avec DOVE de France.
Alors, pourquoi ? Les ingrédients employés sont différents pour le coût s' il y avait les mêmes il est certain que les produits resteraient dans les bacs. TROP CHERS pour le marché local.
Maintenant, nous pouvons quand même trouver de vrais produits à des prix pas plus chers, il suffit de connaître certains trucs.
Après plusieurs années sur place, je peux dire que je regarde à deux fois mes achats.
PETITS TRUCS : Regarder le code barre des produits, quelques indices :
Le 1er groupe de chiffres renseignent le pays d’origine du fabricant ou du distributeur.
Exemples :690 à 693 (Chine), de 30 à 37 (France), etc … EN BLEU sur la photo
Le 2ème groupe de chiffres correspond à l’entreprise productrice. EN JAUNE
Les chiffres suivants, déterminés par le producteur lui-même, constituent la référence de l’article. EN ORANGE
Le dernier chiffre est un numéro de contrôle destiné à prévenir les erreurs. ROSE
On va pas se prendre la tête avec les détails, mais sachez que bien souvent les produits ici viennent de :
La France : 30 à 37
Espagne : 84
Italie : 80 à 83
Allemagne : 400 à 440
Chine :690 à 693
Maroc : 611 et enfin toute l'Afrique avec pour début 600 .... |
Aspects légaux
Les contrefacteurs de marques et les détenteurs de contrefaçons sont présumés les avoir importées en contrebande et s'exposent à la confiscation des produits copiés et des objets ayant servi à dissimuler la fraude. En outre, ils sont passibles d'une amende représentant une à deux fois la valeur des produits authentiques. S'agissant des grands trafics, les contrefacteurs sont également passibles d'un emprisonnement maximum de 3 ans.