samedi 15 novembre 2008

LES TRADITIONS AU MAROC

ACHOURA




Je vais vous parler des traditions du Maroc et plus particulièrement ce qui se passe sur Marrakech.
Les fêtes sont célébrées dans le respect de la foi islamique. Des coutumes typiquement locales sont associées à ces célébrations.

Achoura une fête judéo-musulmane
Jour de joie ou de deuil, le dixième jour du premier mois de l’Hégire.

C'EST AUSSI LA FÊTE DES ENFANTS



Achoura est la fête de l'enfance mais aussi celle du partage et de la charité. Le nom d'Achoura vient de "Achara" qui veut dire dix en arabe. Pour cette fête les enfants reçoivent des jouets, plus traditionnellement des instruments de musique, des taarijas, tambourins en terre cuite, bendirs… Jadis, les filles fabriquaient également des poupées.

Achoura est également jour de zaqat, de charité et de festivités enfantines. Le soir venu, les enfants allument de grands feux (chouaalas), sautent, chantent et dansent autour. Ils s’en vont aussi réclamer des friandises ou de la menue monnaie au voisinage.

Vêtus d’habits tout neufs, ils reçoivent mille et un petits présents (jouets traditionnels, tambours, dits taârijates, poupées, pistolets à eau…) et font exploser des pétards dans les rues.
En famille, on se régale de fruits secs (amandes, noix, dattes…) et de couscous à la viande de mouton séchée (gueddid). On parfume aussi la maison d’encens et les femmes et les fillettes s’ornent les mains de henné. Le lendemain de Achoura, dit Zem Zem, du nom du puits homonyme à l’eau purificatrice (sis à La Mecque), les enfants aspergent d’eau leurs proches, leurs copains, et les passants. Mais, au Maroc, force est de constater que ces rites millénaires, si l’on excepte une partie du monde rural et des classes urbaines dites «populaires», ont tendance à s’effilocher.

Ce à quoi l’association Contes’act, qui vient de ressusciter l’an dernier le personnage séculaire de Baba Aïchour, sorte de Père Noël à la sauce marocaine, compte bien remédier. Pour que la magie de Achoura continue…




Le monde musulman célèbrera le 19 février prochain Achoura. Cette fête initialement juive, correspond au dixième jour du mois de Muharram, le premier mois de l’année musulmane. Elle revêt toutefois différentes significations pour les deux grands courants de l’Islam, le sunnisme et le chiisme. Pour les uns, elle marque le début de festivités, pour les autres c’est une journée de deuil commémorant la mort de Hussein, petit-fils du Prophète Mahomet et fils de Ali ibnou abi Talib.
Achoura :
Achoura, dérivé de "achara", qui signifie dix, correspond au dixième jour du mois de Muharram, premier mois de l’année musulmane.
Pour comprendre le sens de Achoura, il faut remonter à l'an 622, lorsque le prophète Mohammed et ses disciples, ayant quitté La Mecque, arrivent à l'oasis de Yathrib (la future Médine).
Une des 3 tribus qui étaient installées dans l'oasis était juive, et le jour de l'arrivée de Mohammed cette tribu célébrait le Yom Kippour, jour de l'Expiation ou du Grand Pardon. Ce jour-là, les Israélites observent un jeûne absolu et ne travaillent pas car ils font mémoire et demandent pardon à Dieu d'avoir adoré le "Veau d'or" au cours de l'Exode. Ce jour-là également, le peuple hébreu demande pardon à Dieu pour tous les péchés commis, à l'égard de Dieu et des autres, au cours de l'année écoulée. Le prophète Mohammed conseille alors à ses compagnons de jeûner : "Dieu remet les péchés d'une année passée à quiconque jeûne le jour d'Achoura".

Au Maroc l'Achoura est perçue, depuis des siècles, comme la fête de l'enfance, de la famille et des traditions.
Habillés de neuf, les enfants reçoivent des cadeaux, des trompettes, des tambours, des pétards et d'autres jouets.
A Marrakech, les grands et les petits célèbrent cette fêtes, les grands jouent la Dekka toute la nuit, et les petits de leurs jouets en jouissants des petits gâteaux faits par les mamans appelés « Krichlate ».

Beaucoup de choses changent partout et les traditions se modifient, j'espère qu'il restera encore dans les années à venir ces petits plus qui font la différence des cultures et que les anciens retransmettront à la nouvelle génération des coutumes qui existent depuis la nuit des temps.

LE RENDEZ-VOUS MAROCAIN


Évidemment, pour nous les Européens au début on est choqué et puis on s'habitue.

Chaque rendez-vous est marqué par un battement de 1/4 heure dans le meilleur des cas, 1/2 heure est courant même dans les milieux des entreprises voir plus. Les rendez-vous ne sont jamais donnés à heure fixe.

Ici, le temps est tout sauf figé. Souvent, on voit des rendez-vous donnés entre les prières et l'heure est fixée avant la prière du "l'zasr" ou après le "dhour" rien de très précis.

Le manque de ponctualité est culturel, le temps n'est pas entre les mains des individus, mais dans celles du destin et renvoie la faute à la fatalité.

Et comme dirait quelqu'un : Même si le temps, c'est de l'argent, au Maroc, l'exactitude reste du seul ressort des montres.

Alors, au début, on s'énerve, on s'impatiente, on trépigne, ensuite vient le temps ou on se résigne et on fait de même.

Voilà pourquoi aujourd'hui, j'en aie pris mon parti et au lieu de parler, je fais pareil, je prends mon temps et je peux vous dire que c'est bien agréable !

CE QUI POSE PROBLEME














CIRCULATION
: L'ENFER DE LA ROUTE

Sachez que dès que vous sortez de chez vous, vous risquez votre vie que ce soit en tant que piéton, cycliste ou conducteur de véhicule.

Si, il y a un enfer sur terre, c'est bien sur les routes du Maroc.

Dès qu'un Marocain se met à conduire quelque chose (cheval, âne ou chariot), vous êtes en danger.

A croire, que rouler sur le bitume leur donne des ailes. La route au Maroc est diabolique !

Des maniaques du volant, cheveux hirsutes et bave aux lèvres. Tout le monde se transforme en roi de l'auto-tamponneuse prêt à perdre une jante ou un pare-choc plutôt que de laisser passer la voiture de droite et surtout se faufiler avant l'autre pour tourner à gauche alors que c'est interdit.

Les priorités à droite n'existent pas, ce ne sont que des mirages auxquels il ne faut pas croire.

Aux carrefours, on se croirait dans un puzzle en construction éparpillé dans tous les sens, encastré dans une file ça fait gagner deux mètres, c'est vital pour la santé et le tempérament tant pis si on bloque tout le carrefour, la file prioritaire attendra bien mon passage puisque je veux tourner du côté opposé, de toute façon, c'est moi le premier et je suis pressé.

La jungle et l'anarchie règne sur les routes, personne est en reste, les piétons, les scooters, les vélos font de même et surtout rouler en sens inverse de la circulation, c'est mieux.

Et les pauvres animaux sont dans le même panier, on essaie de les manier comme si on conduisait des voitures de course ou que l'on devrait arrivée le premier pour la course du tiercé.

C'est à qui sera le plus fort, les super héros sont sur la route au mépris du danger et de la vie des autres.

Alors, moi chaque fois que je dois traverser une route à pied, j'ai des suées et je me dis que j' ai échappé pour cette fois, mais pour combien de temps encore ?

Que depuis mon arrivée, j'en ai vu des gens renversés sur le bas côté des routes et je ne donnai pas cher de leur peau quand je les voyaient allonger par terre, c'est devenu tellement banal que je ne regarde même plus avec l'air effaré des premiers jours.

On s'habitue à tout malheureusement.


Remarquer le clou de l'histoire, c'est que j'ai même entendu quelqu'un qui m'a dit que si je ne voulais pas que l'on me percute mon véhicule, il fallait que je mette un grillage autour. Il n'y a plus rien à dire, il faut mieux en rire !

Le problème, c'est que tout le monde reconnait que la conduite pose problème, les gens conduisent sans casque, sans même comprendre que la sécurité sur les routes devraient être un problème national, car ici c'est l'hécatombe.

ET VOILA CE QUE DIT UN JOURNALISTE (Article signé)

A Marrakech, tout ce qui a au moins une roue est le bienvenu sur la voie publique. Il peut s’y mesurer aux voitures, camions, autobus, quads, charrettes tirées par des bêtes, charrettes à bras, moissonneuses batteuses, baignoires customisées, tricycles et....même transpalettes.

Oui, même les transpalettes, qui sont censées ne jamais quitter les rayonnages sécurisants et sécurisés des entrepôts, pullulent sur certains axes de la ville. Ils y sont utilisé comme un moyen de transport comme un autre, lent mais commode.

C’est un enchantement de voir un des conducteurs de ses véhicules partir en pause déjeuner au volant de son engin, le garer devant l’épicerie (entre la Volvo Station Wagon modèle 1967 et la charrette Speed Kerroussa modèle 1994), entrer dans la boutique acheter son sandwich de Sevillana et sortir le déguster, fièrement adossé à la carrosserie rutilante de son bolide. Il mâchera ses sardine en se remémorant la pointe de vitesse d’au moins 15km/h qu’il a faite la vieille. Quelle montée d’adrénaline ! Il faut le savoir : quand on le pousse un peu, un transpalette, ça crache.

C’est vrai que c’est moins enchanteur quand on est coincé derrière un pareil engin dans les embouteillages mais c’est le prix à payer de l’exception routière marrakchie ! Ne soyons pas étriqués, continuons à accueillir dans nos rues ânes, mulets, chameaux, transpalettes et Hummers.

Contrairement à celles du seigneur, les voies de Marrakech ne sont pas impénétrables.


Mohammed El Baroudi