samedi 15 novembre 2008

CE QUI POSE PROBLEME














CIRCULATION
: L'ENFER DE LA ROUTE

Sachez que dès que vous sortez de chez vous, vous risquez votre vie que ce soit en tant que piéton, cycliste ou conducteur de véhicule.

Si, il y a un enfer sur terre, c'est bien sur les routes du Maroc.

Dès qu'un Marocain se met à conduire quelque chose (cheval, âne ou chariot), vous êtes en danger.

A croire, que rouler sur le bitume leur donne des ailes. La route au Maroc est diabolique !

Des maniaques du volant, cheveux hirsutes et bave aux lèvres. Tout le monde se transforme en roi de l'auto-tamponneuse prêt à perdre une jante ou un pare-choc plutôt que de laisser passer la voiture de droite et surtout se faufiler avant l'autre pour tourner à gauche alors que c'est interdit.

Les priorités à droite n'existent pas, ce ne sont que des mirages auxquels il ne faut pas croire.

Aux carrefours, on se croirait dans un puzzle en construction éparpillé dans tous les sens, encastré dans une file ça fait gagner deux mètres, c'est vital pour la santé et le tempérament tant pis si on bloque tout le carrefour, la file prioritaire attendra bien mon passage puisque je veux tourner du côté opposé, de toute façon, c'est moi le premier et je suis pressé.

La jungle et l'anarchie règne sur les routes, personne est en reste, les piétons, les scooters, les vélos font de même et surtout rouler en sens inverse de la circulation, c'est mieux.

Et les pauvres animaux sont dans le même panier, on essaie de les manier comme si on conduisait des voitures de course ou que l'on devrait arrivée le premier pour la course du tiercé.

C'est à qui sera le plus fort, les super héros sont sur la route au mépris du danger et de la vie des autres.

Alors, moi chaque fois que je dois traverser une route à pied, j'ai des suées et je me dis que j' ai échappé pour cette fois, mais pour combien de temps encore ?

Que depuis mon arrivée, j'en ai vu des gens renversés sur le bas côté des routes et je ne donnai pas cher de leur peau quand je les voyaient allonger par terre, c'est devenu tellement banal que je ne regarde même plus avec l'air effaré des premiers jours.

On s'habitue à tout malheureusement.


Remarquer le clou de l'histoire, c'est que j'ai même entendu quelqu'un qui m'a dit que si je ne voulais pas que l'on me percute mon véhicule, il fallait que je mette un grillage autour. Il n'y a plus rien à dire, il faut mieux en rire !

Le problème, c'est que tout le monde reconnait que la conduite pose problème, les gens conduisent sans casque, sans même comprendre que la sécurité sur les routes devraient être un problème national, car ici c'est l'hécatombe.

ET VOILA CE QUE DIT UN JOURNALISTE (Article signé)

A Marrakech, tout ce qui a au moins une roue est le bienvenu sur la voie publique. Il peut s’y mesurer aux voitures, camions, autobus, quads, charrettes tirées par des bêtes, charrettes à bras, moissonneuses batteuses, baignoires customisées, tricycles et....même transpalettes.

Oui, même les transpalettes, qui sont censées ne jamais quitter les rayonnages sécurisants et sécurisés des entrepôts, pullulent sur certains axes de la ville. Ils y sont utilisé comme un moyen de transport comme un autre, lent mais commode.

C’est un enchantement de voir un des conducteurs de ses véhicules partir en pause déjeuner au volant de son engin, le garer devant l’épicerie (entre la Volvo Station Wagon modèle 1967 et la charrette Speed Kerroussa modèle 1994), entrer dans la boutique acheter son sandwich de Sevillana et sortir le déguster, fièrement adossé à la carrosserie rutilante de son bolide. Il mâchera ses sardine en se remémorant la pointe de vitesse d’au moins 15km/h qu’il a faite la vieille. Quelle montée d’adrénaline ! Il faut le savoir : quand on le pousse un peu, un transpalette, ça crache.

C’est vrai que c’est moins enchanteur quand on est coincé derrière un pareil engin dans les embouteillages mais c’est le prix à payer de l’exception routière marrakchie ! Ne soyons pas étriqués, continuons à accueillir dans nos rues ânes, mulets, chameaux, transpalettes et Hummers.

Contrairement à celles du seigneur, les voies de Marrakech ne sont pas impénétrables.


Mohammed El Baroudi



2 commentaires:

Anonyme a dit…

EXCELLENT DE VERITE.......
FRANCAISE AIMANT LE MAROC J AI VECU A EL JADIDA
MAIS SUIS RENTREE AU BOUT DE 3 MOIS....J EN AI EU MARRE .L INSECURITE SUR LES ROUTES.

SARA a dit…

Et si il n'y avait que ça !!!!! Ce serait une brindille dans les problèmes que l'on peut rencontrer au Maroc !!!!!!